Histoire de l'ostéopathie
L’ostéopathie n’est pas une science nouvelle.
Elle fut « pratiquée » par l’homme de façon intuitive durant des siècles, depuis
la Haute Egypte, Hippocrate et Claude Gallien à Rome, Avicenne de Perse...
Hippocrate est le premier à penser que le médecin doit s’attacher à réajuster les
fonctions du corps. Il s’agit déjà de s’intéresser davantage aux éléments de causalité
qu’aux symptômes.
En fait, l’ostéopathie a été fondée par Andrew Taylor STILL, médecin nord américain, en 1874.
Par sa conception de l’ostéopathie, le "old doctor"
apporte une contribution à cette manière de penser en appréhendant le patient dans
sa globalité.
STILL se posait la question de savoir pourquoi un individu, à un moment donné, devenait
incapable de réagir aux agressions extérieures et intérieures.
Il pressentait déjà le rôle du sang dans les phénomènes de l’immunité alors que
rien n’avait été démontré à ce sujet. Tous ces thèmes derrière lesquels se profilait
déjà la médecine préventive et même l’immunothérapie, allaient donner naissance à
l’ostéopathie holistique.
Il développa donc une thérapie manuelle axée sur la recherche des causes de la pathologie
et non pas sur les effets de celle-ci.
Fondé il y a plus de 130 ans, l'ostéopathie est
une approche thérapeutique douce en perpétuelle évolution qui est caractérisée par
le développement d'une sensibilité tactile. Ce travail d'écoute et du toucher se
fait à partir d'une maîtrise préalable des connaissances de base en anatomie, en
physiologie, en sémiologie et en pathologie.